Les métiers de la restauration ont dû faire face à de nombreuses fermetures ainsi qu’à une forte baisse de leur chiffre d’affaires, ce qui a engendré des licenciements et une baisse de recrutement. Mais quand est-il aujourd’hui ?
Une réelle baisse du chiffre d’affaires
L’impact de l’épidémie reste aujourd’hui considérable. Le monde de la restauration a été l’un des secteurs les plus touchés depuis le début de la crise. En effet, les restaurateurs rencontrent une baisse du chiffre d’affaires importantes. Beaucoup reconnaissent une baisse de leur activité dûes aux mesures sanitaires et au télétravail.
Les solutions mises en place
La solution miracle n’existe pas. Rien n’effacera cette épreuve. Mais des changements sont en cours de discussions.
Nous savons que le secteur peine à recruter en temps habituel, mais avec l’épidémie les choses se sont accentuées sévèrement. Les effectifs du secteur de la restauration ont connu une baisse de plus de 20% entre 2020 et 2021. Aujourd’hui, l’offre est en hausse mais la demande ne cesse de diminuer.
Les freins des métiers de la restauration sont nombreux :
- Conditions de travail
- Horaires
- Rémunération
Ils représentent des facteurs trop importants qui génèrent la forte pénurie de personnel.
Une augmentation des salaires pour attirer le personnel
Pour faire face à ce déclin de personnel, patronat et syndicats de l’hôtellerie-restauration ont décidé par un accord signé fin janvier 2022, de mettre en place une augmentation des rémunérations des salariés du secteur. Ce coup de pouce financier met en pratique une rémunération minimum de 5% au-dessus du SMIC et une hausse moyenne de 16% pour tous les salariés.
Cette hausse de salaire s’annonce comme une réelle aide pour les restaurateurs afin de recruter du personnel.
Mais cela suffit-il ?
Il est vrai que les rémunérations sont trop faibles dans ce milieu qui regroupe de nombreuses contraintes. Mais l’augmentation des salaires ne peut pas régler tous les problèmes et ne va pas arranger une trésorerie mise en difficulté pendant ces 2 années de crise, dont on ne voit pas encore clairement la fin. Les conditions de travail sont à repenser pour attirer du personnel. Les contraintes horaires en restauration impactent celle de la vie personnelle. Travailler soir et week-end ne convient plus à la nouvelles génération. Un grand nombre de restaurateurs réfléchissent alors à de nouvelles mesures pour adoucir ses conditions de travail qui provoquent un turn-over trop important dans ce secteur. Une flexibilité nouvelle, des charges adaptées, des primes négociées, plusieurs pistes sont à l’étude, mais il y a urgence !
Quel candidat aborde de sujet ?
La phase de l’élection présidentielle n’arrange pas les choses. Toutes les décisions semblent gelées, pas la peine de prendre de risques à quelques semaines du premier tour. Tout comme l’écologie, nous regardons ailleurs alors que des centaines d’établissements traditionnels décident de vendre. Ils seront remplacés par des franchises qui ont le soutien des banques et savent mieux utiliser les outils digitaux pour s’en sortir ? Espérons que le sujet émerge à un moment donné.